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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 15:13
blason de nice

 

Nice est la cinquième ville de France, préfecture du département des Alpes-Maritimes. Elle est située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à la pointe sud-est de la France, à une trentaine de kilomètres de la frontière italienne. Nice est au coeur d'une aire urbaine de 933 080 habitants. Nice, métropole de la Côte d'Azur possède tous les équipements d'une Capitale régionale, deux Palais des congrès, le second aéroport de France, des quartiers d'affaires, de nombreux hotels de luxe, un Opéra, un Musée d'Art contemporain et une Médiathèque qui figurent parmi les plus importants de France, de nombreux Musées, un Théatre de verdure et une vitrine internationale la "Promenade des anglais".
Ses habitants sont les Niçois et ont pour surnom (noumenaia) lu Caga-Blea à cause de leur goût supposé pour la blette (ou poirée), ingrédient de la tourte de blettes.


En italien, en russe, en allemand et en finnois, Nice se dit Nizza, Niza en espagnol. Les panneaux à l'entrée de la ville sont rédigés en français Nice et en nissart Nissa (la ville est surnommée Nissa la Bella en norme mistralienne, Niça la Bèla en norme classique). La langue niçoise est une forme de la langue occitane propre au comté de Nice. L'origine du nom de la ville : deux des hypotheses "Nis-" qui viendrait du ligure "source d'eau douce" ou le grec Nikaia : celle par qui la victoire arrive ; la transcription latine est Nicæa ou Nicaea.

 

Histoire

Préhistoire
-420 000 à -380 000 : Des chasseurs nomades s'établissent sur une plage abritée, exposée au sud par

Homo erectus sur le site de Terra Amata (la Terre Folle). Le niveau de la mer était alors à + 26 mètres

par rapport à celui d'aujourd'hui, et le fleuve Paillon y débouchait par un véritable estuaire.

 

Dans l'Antiquité
-540 : les Grecs Phocéens s'établissent sur ce qui est aujourd'hui la partie française de la côte

médterranéenne et fonde, en -600, Massilia (future Marseille) puis, continuant leur progression,

établissent un autre comptoir, Nikaia en -540, sur le lieu de la victoire militaire qu'ils remportent sur les

Ligures, jusque-là seuls habitants de ces régions (Nikaia signifiant, en Grec, "celle par qui est arrivée la

victoire").
-13 : les Romains portent, à leur tour, leur effort colonisateur et créent la province des Alpes-Maritimes. Ils

 construisent Cemenelum sur la colline qui deviendra le quartier de Cimiez ; cité des Védianties, rivale

 terrestre de Nikaia. Les Romains y construisent des thermes et des Arènes.
314 : La communauté chrétienne de Nice est bien établie.

 

Au Moyen Âge
573 : Les saxons envahissent le littoral de Nice.
618 : La lèpre se répand dans la ville.
729 : La ville est rasée au sol par les Sarrasins.
732 : Nice envoie des hommes d'armes combattre aux côtés de Charles Martel à Poitiers pour venger la

destruction de 729.
813 : La ville de Nice est ravagée par la mer. Les invasions barbares et sarrasines détruisent Cimiez.
891 : Les Sarrasins abordent à nouveau Nice, avant de s'en prendre au Piémont puis aux Alpes.
1032 : Le Royaume de Bourgogne est rattaché à l'Empire germanique.
1044 : Apparition de la 'Commune' de Nice.
1176 : On établit la première charte de la ville
1229 : Soumission de la commune de Nice par le comte de Provence Raimon-Bérenger V.
1246 : Installation de la maison d'Anjou sur le trône comtal de Provence.
1250 : Un arsenal maritime est ouvert à Nice par le comté de Provence dans le but de concurrencer Gênes.
1295 : Création de la ville de Villefranche, près de Nice, avec une station de galères pour lutter contre les            

pirates.
1381 : Début de la guerre civile en Provence.
1385 : Charles d'Anjou et son cousin, Charles de Durazzo, prince de Naples, font valoir leurs droits sur la

Provence, à la mort de la reine Jeanne (1382), reine de Sicile et comtesse de Provence, qui les avait

successivement adoptés.
1388 : Le comte rouge, Amédée VII de la Savoie, profite de la guerre de succession qui divise le pays en

 deux camps pour s'installer en Provence, à la faveur d'une manœuvre de Jean Grimaldi de Bueil,

sénéchal de Provence. Ruinés par la guerre, les habitants de Nice et du pays niçois se rallient à Jean

Grimaldi et acceptent le rattachement à la Maison de Savoie. Ce sera le traité de Saint Pons, connu comme

la Dédition de Nice à la Savoie.
Naissance du comté de Nice et apparition du drapeau niçois pour se différencier des Provençaux. La

Provence orientale - rive gauche du Var - se constitue ainsi en Nouvelle Terre de Provence des États de

Savoie.

 

Sous l'Ancien régime
1524 : François Ier et ses alliés turcs entreprennent des opérations contre le comté de Nice, qui appartient

à la Maison de Savoie, alliée de Charles-Quint.
1525 : François Ier s'embarque comme prisonnier pour l'Espagne à Villefranche près de Nice.
1526 : Les Terres neuves de Provence prennent la dénomination administrative de comté de Nice.
1536 : Ses terres savoyardes entièrement envahies par le Roi de France, la ville de Nice sert, grâce à sa

puissante citadelle, de dernier refuge au Duc de Savoie.
1536 : Charles-Quint passe le col de Tende dans l'arrière-pays niçois, traverse le Var avec 90 000 hommes

et ravage la Provence.
1538 : Le pape Paul III fait signer une trêve à Nice entre François Ier de France, installé au château de

Villeneuve, et Charles-Quint qui se tient dans une galère dans la rade de Villefranche.
1543 Fin juin : 20 000 hommes débarquent. Début du Siège de Nice par François Ier et ses alliés turcs.

Les troupes françaises du duc d'Enghien et la flotte de Barberousse, bey de Tunis, donnent un assaut le 2

août puis le 15 août. La ville est prise le 22 août, mais la citadelle tient bon. Le château résiste jusqu'à            

l'arrivée des troupes de Charles-Quint et de Charles III de Savoie. Les assiégeants, défaits, lèvent le

siège le 8 septembre. De cet épisode guerrier face aux troupes franco-turques, est née la grande héroïne

niçoise: Catherine Ségurane (ou Catarina Segurana en Niçois). Cette lavandière, mobilisée comme toute

la population pour repousser les assaillants, assomma avec son battoir à linge un porte-étendard turc et

 lui arracha son drapeau. La tradition orale rapporte qu'elle aurait ensuite retroussé ses jupes pour

dévoiler une partie charnue de son anatomie, ce geste provocateur mettant en fuite les assiégeants turcs.

 Catherine Ségurane est aujourd'hui l'emblème de la cité.
1563 : Emmanuel-Philibert, Duc de Savoie, devient, par héritage, Roi du Piémont et transfère sa capitale de

 Chambéry à Turin.
1600 : Les troupes françaises attaquent à nouveau Nice, Henri IV faisant mettre le siège devant la ville.
1601 : À la paix de Lyon, Nice reste à la Savoie.
1614 - 1616 : Le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier dote Nice d'un Sénat et d'un port-franc
1631 : La peste noire apparaît en mai ; la ville agonise pendant sept mois.
1642 : Les Espagnols sont chassés de Nice.
1691 : Les Français sont, une nouvelle fois, devant la ville. A partir du 12 mars, 20.000 hommes installent

le siège de la cité. Cette fois, Nice capitule (le 5 avril). Louis XIV s'empare de l'ensemble du pays niçois et

prend le titre de 'Comte de Nice'.
1693 : Vauban inspecte la région de Nice pour préparer la restauration des fortifications.
1695 : Le duc de Savoie récupère le comté de Nice par le mariage de sa fille avec le petit-fils de Louis XIV.
1704 : Les troupes de Catinat détruisent le château sur ordre de Louis XIV, fin de Nice comme place forte.
1705-1706 : Troisième siège par les Français. Prise et destruction du Château et des murailles. Début de la

seconde grande extension urbaine.
1709 : Les oliviers gèlent dans la région de Nice.
1720 : Victor-Amédée II, duc de Savoie, devient aussi roi de Sardaigne.
1731 : Naissance à Nice du physicien et chimiste britannique Henry Cavendish, † 1810.
1744-1748 : Occupation française. Les armées franco-espagnoles traversent le Var et s'emparent du comté

 de Nice. Les Anglais, alliés du roi Charles-Emmanuel III, découvrent Nice.
1749 : Creusement du port Lympia, port actuel de Nice.
1758 : Naissance d'André Masséna, maréchal de France. † Paris, 1817.
1760-1770 : Début du tourisme d'hiver grâce aux Anglais.
1782 : Début des travaux de la place Victor.

A l'Époque moderne
1793 : Le comté de Nice est rattaché à la France après vote de la population et devient le 85e département

sous le nom d'Alpes-Maritimes.
1794 : Bonaparte, général d'artillerie de l'armée qui lutte contre les Sardes et les Autrichiens dans le

comté de Nice, habite au n° 6 dans la rue qui porte aujourd'hui son nom.
1796 : Nouveau séjour de Bonaparte pour prendre le commandement en chef de l'armée d'Italie. C'est de

Nice qu'il écrit à Joséphine cette fameuse lettre : « Mon adorable, je souffre de m'éloigner avec la vitesse

du Rhône… mes sentiments sont aussi volcaniques que le tonnerre… je voudrais hacher mon cœur avec mes

 dents… »
1800 : Les Autrichiens occupent la région de Nice.
1804 : Nice accepte l'Empire par 3488 voix contre 2. Vote simulacre
1807 : Naissance à Nice de Giuseppe Garibaldi, le héros des Deux-Mondes. † Caprera, 1882.
1814 : Le premier traité de Paris rend le comté de Nice à la Maison de Savoie. Les frontières de 1760 entre

le comté de Nice et la France sont rétablies.
1820 : Construction de la promenade des Anglais.
1826 : Première visite du roi Charles-Félix.
1830 : Rancher écrit le chant le plus célèbre de la littérature classique niçoise, La Nemaida
1848 : Le roi Charles-Albert accorde une constitution parlementaire, le ‘’Statuto’’.
1853 : Le gouvernement sarde retire à Nice le statut de port-franc. La perte de ce privilège séculaire fait

naître dans le Comté une certaine rancoeur à l'encontre du pouvoir turinois et renforce le parti, jusque-là

minoritaire, favorable à un rattachement à la France.
1859 : En vertu de l'alliance de 1859 entre la France et la (Maison de Savoie), Napoléon III aide le

Piémont-Sardaigne à chasser les Autrichiens des provinces du Nord de l'Italie afin de permettre à la botte

 de réaliser son unité. L'accord prévoit, en échange, de donner Nice et la Savoie aux Français qui les

convoitent depuis si longtemps. Cependant, la paix de Villafranca, signée prématurément par

l'Empereur, laisse la Vénétie à l'Autriche et ne réalise donc qu'imparfaitement les buts de l'alliance ; la

cession de Nice et de la Savoie est compromise, d'autant plus que ce double rattachement rencontre

l'hostilité du Royaume-Uni.
1860 : Seconde annexion de Nice par la France : Après un referendum (auquel il était impossible de

 voter 'Non' à moins d'être préalablement inscrit en préfecture), le Comté de Nice (sauf les villages de

Tende et la Brigue) devient Français. Il lui est adjoint l'arrondissement de Grasse détaché du

département du Var afin de former le département des Alpes-Maritimes (3 arrondissements : Nice,

Grasse et Puget-Théniers). Nice perd alors son Université (qu'elle ne retrouvera que plus d'un siècle plus

tard) et sa Cour d'Appel (dont elle est, étonnament, toujours dépourvue aujourd'hui).
1864 : Arrivée du chemin de fer.
1871 : Sur les 4 députés du département des Alpes-Maritimes élus à l'Assemblée Nationale à la suite des

 premières élections législatives organisées après la chûte de l'Empire, 3 sont séparatistes, dont parmi eux

 Garibaldi, extrêmement populaire à Nice. L'élection de ce dernier est, cependant, invalidée en raison

justement de ses conceptions indépendantistes (décision à l'origine de la démission d'un autre député,

 Victor Hugo). À Nice, à la suite de ces élections, une insurrection indépendantiste éclate. Ce

soulèvement, à peine plus de 10 ans parès le rattachement à la France, est durement réprimé. La presse

 étrangère de l'époque parle de "vêpres niçoises" en référence aux vêpres siciliennes.
1882 : L'architecte français Charles Garnier construit l'Observatoire de Nice, avec l'aide de Gustave Eiffel.
1887 : Tremblement de terre à Nice et dans sa région.
1928 : Naissance à Nice du peintre français Yves Klein, † 1962.
1932 : Décès à Nice de l'affichiste et lithographe français Jules Chéret.
1932 : Naissance à Nice du compositeur Francis Lai, qui possède toujours une maison sur les hauteurs de

Nice
1940 : Naissance à Nice de l'écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio.
1942 - 1943 : Occupation italienne.
1943 - 1944 : Occupation allemande, très brutale, les Niçois connaissent la faim .
1944 : bombardement du 26 mai, la ville est libérée le 28 août 1944 par la seule force de ses résistants.
1947 : Passage de la région de Tende et de la Brigue par le traité du 10 février 1947.
1948 : Premier festival de Jazz à Nice qui est une première dans le monde. La grande vedette est alors Louis

Armstrong.

 

Géographie

Située au fond de la baie des Anges, parfaitement abritée par un amphithéâtre de collines, Nice est située

 au bord de la Méditerranée, dans une étroite cuvette montagneuse appuyée au massif du Mercantour,

limitée à l'ouest par la vallée du Var et à l'est par le Mont Boron.
           

La ville est traversée par deux petits fleuves torrentueux, souvent à sec en été : le Paillon à l'est (34 km),

 qui naît au-dessus de Coaraze et reçoit les torrents de Laghet et de Saint-André (il reçoit, également,

à hauteur du pont de Peille les eaux du Paillon de l'Escarène), et le Magnan à l'ouest, beaucoup plus            

petit, venu des montagnes d'Aspremont, qui traverse le quartier de la Madeleine avant de se jeter dans la

mer, dans le quartier qui porte son nom.

Parmi les collines qui dominent la ville, la plus connue est celle de Cimiez avec ses vestiges antiques et son

 Parc qui abrite le Musée Matisse et le célèbre "Festival de Jazz" en Juillet. Autre colline légendaire,

celle du Château, qui sépare la vieille ville du Port. Les diverses collines gênent l'extension de la ville :

celle-ci s'est faite soit vers le Nord, en suivant le cours du Paillon, soit dans la plaine de l'ouest jusqu'à

Saint-Laurent-du-Var.

Nice est la deuxième ville touristique française après Paris, ce qui, combiné aux difficultés des

communications terrestres à longue distance (à cause des Alpes), lui permet de posséder le deuxième

aéroport de France en termes de fréquentation (près de 10 000 000 passagers en 2005).

Nice est réputée aussi pour sa vieille ville, pour le cours Saleya qui abrite toute l'année marchés

provençaux et terrasses de restaurants, l'hôtel Victoria où habita Matisse, les musées Chagall et Matisse,

le Mamac (art contemporain), et bien sûr la promenade des Anglais qui s'étend du Théâtre de Verdure à            

l'aéroport sur plusieurs kilomètres. Mais également pour sa richesse économique et pour son côté jet-set            

(Négresco, de nombreuses discothèques...).

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 13:50

- Tout d'abord félicitations, Marc. Après une belle carrière en tant qu'apprenti, vous faites votre entrée dans le monde des pros.

«Je savais que la cinquantième victoire se profilait à l'horizon. Mais je ne courais pas en me disant «je vais enfin passer pro ». C'est le déroulement de la course qui a fait la différence. Puis, de passer pro en faisant briller la casaque familiale, et piloter une jument qui a été élevée par ma grand-mère (Annick Dreux, décédée en 2011), j'ai eu l'impression de réaliser plusieurs coups d'éclat en un seul. J'ai tout gagné ce jour-là. C'était le triomphe de l'émotion.»
 

- Redoutez-vous ce passage chez les pros ?

«Pas vraiment. J'espère juste que l'on continuera à me faire confiance. Il fallait que je grimpe de statut, de toute façon, un jour ou l'autre. Je vais continuer de driver pour ma mère, Marie-Annick, continuer d'étoffer notre effectif, me perfectionner dans ma drive et dans ma façon de préparer mes chevaux. On redescend très vite de son petit nuage dans ce métier. »
 

- On murmure que vous êtes en train de passer votre licence d'entraîneur.

«En effet, mais il s'agit pour l'instant de ma licence d'entraîneur particulier. Je suis en train de remplir les formalités. Ensuite, je validerai ma licence d'entraîneur public. Chaque chose en son temps. Pour l'heure, je gère toujours l'écurie familiale, aux côtés de ma mère, Marie-Annick.»
 

- Justement, votre exploit confirme que vous perpétuez la tradition familiale. Avez-vous toujours voulu faire ce métier ?

«Oui, j'ai su très tôt que je voulais faire ce métier. Mais mes parents ont absolument voulu que je fasse des études. C'était important pour eux que je dispose d'un certain bagage scolaire. Je n'étais pas trop d'accord à l'époque, mais avec le recul, je sais aujourd'hui qu'ils avaient raison. Mon passage dans une école de commerce, et mes multiples voyages à l'étranger ont forgé mon caractère, et me servent quotidiennement avec les chevaux. »
 

- Avez-vous eu des contacts avec le monde des chevaux hors de nos frontières ?
« Absolument. En Suède et aux Etats-Unis. Ainsi, j'ai acquis plusieurs méthodes d'entraînement, et de drive, qui me servent dans mon activité. J'ai notamment observé en Suède comment travailler les jeunes chevaux. Les allocations étant faibles là-bas, ils arrivent chez nous souvent en retard de gains. Quant à mon passage en Amérique, j'ai pu constater ce qu'étaient de vrais chevaux de vitesse. »

- Quelles sont vos prétentions, à présent, parmi les pilotes confirmés ?

«Je n'en ai aucune. Je n'ai pas l'ambition d'être un cash-driver. Je vais driver mes chevaux, qui sont, pour la plupart, des sujets jeunes. Je ferai ma place, ou je tenterai de confirmer un peu plus la mienne. Je n'ai que 25 ans, j'ai encore le temps. »

- Vous avez effectué un de vos stages chez Thierry Duvaldestin. Quels enseignements en avez-vous retirés ?

« Des excellents, et très utiles. C'est un professionnel très rigoureux. Il avait notamment entraîné Prince Gédé, un cheval qui nous appartenait. J'étais un salarié comme les autres. Je pense qu'un tel statut m'a davantage aidé à évoluer que si j'avais été « chouchouté », en tant que « fils de ». J'ai donc beaucoup appris, et j'ai fait la connaissance d'un grand homme. La carrière qu'il trace actuellement n'est que justice. »

- Comment abordez-vous le meeting d'hiver de Vincennes ?

« Sereinement. Il ne faut pas se leurrer, le meeting est notre vitrine. Il faut, au moins, gagner quelques courses pour qu'on nous remarque. En ce sens, je possède un effectif qui aura de bons engagements durant tout l'hiver. Ce sont des sujets jeunes, que j'apprécie de voir grandir en compétition. Par la suite, il faudra effectuer quelques réglages nécessaires pour passer le poteau en tête.»

- Pour conclure, que peut-on vous souhaiter ?

 

« Que ça continue comme ça ! Mais je n'ai pas d'ambitions démesurées. Je garde la tête froide, et je prends du plaisir. »


Ses chevaux à suivre cet hiver :

Vision Gédé (F3) :
«Tout est une question de sagesse. Le 13 novembre, elle a tracé une belle ligne droite, après sa disqualification. Pour l'instant, elle a encore besoin de courir pour devenir une bonne jambe. »

Upsala Gédé (F3)
«Elle monte en condition depuis sa rentrée en octobre. Le 13 novembre à Vincennes, elle n'était pas loin du podium. On l'a ménagée en début de carrière en vue de la faire bien vieillir. »

Court le 19 novembre à Vincennes, dans le Prix de Loudun, où elle s'annonce compétitive.

Vésuve Gédé (M3)
«Il faut toujours assurer les premiers mètres de course avec lui. A Vincennes, c'est la petite piste qui lui convient le mieux. Il est capable de bonnes fins de course. »

Uzbek du Bocage (H4)
«Un cheval brave, qui sait tout faire, et qui semble taillé pour le profil de la grande piste de Vincennes. Il doit impérativement bénéficier d'un bon parcours. Sage, je compte sur lui cet hiver. »

 

 

/pid8/accueil.html

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 00:01

 

 

 

Calendrier des Drivers 2013
Calendrier officiel des Drivers 2013
Format = 27.5 x 46 cm (hauteur)

« FORCATS DU TROT, HEROS DE LA PISTE »

Les images inédites du calendrier sur sulkytv.com
 
   
Pas de pose, des images saisies sur le vif. « Forçats du trot, Héros de la piste » porte un regard inédit sur le monde du TROT. Plus qu’une galerie de portraits à l’esthétique remarquable,ce calendrier des Drivers 2013 est un reportage aux allures de documentaire. LeTROT l’a confié au photographe Dominique Secher qui s’est immergé deux mois au cœur de l’hippodrome Paris-Vincennes. Par tous les temps,dans toutes les conditions, surtout les plus rudes.

Le feu de la passion couve sous la cendrée…

Un hommage à la bravoure des héros
 
Dominik Locqueneux est en couverture.La combinaison maculée de mâchefer, cravache en main et regard lointain, il donne le ton de l’ouvrage. Ce doument célèbre l’audace et l’énergie de ces sportifs d’exception : « Physique et mental, ces hommes vont tout donner. Leur courage n’a pas de limite pour faire rêver le public. »

Une variation sur le contraste du noir et des couleurs
 
À les voir, le combat fut âpre. Avec leurs visages noircis, ils sont presque méconnaissables... Pilotes de motocross couverts de boue ? Coureurs cyclistes revenus de l’enfer du Nord ? Non, des drivers de TROT qui viennent d’affronter vent, pluie et neige pour conquérir la victoire. À l’issue du combat, saisis par l’objectif de Dominique Secher, « la cendrée et la boue, telles des peintures de guerre, leur font l’effet d’une seconde peau. »

Douze mois pour côtoyer les forçats
 
De janvier à décembre, les clichés se succèdent, étonnamment réalistes.Jean-Michel Bazire, visage sûr et confiant, Franck Nivard croisant le regard de l’objectif, Matthieu Abrivard le sourire conquérant. En mai,tandis que l’orage perce dans l’œil de Franck Blandin, on devine le rêve glorieux d’Alexandre Abrivard. Tony Le Beller, rênes en main, impassible sous son visage de marbre noir. Juillet affiche le regard bleu de Pierre Levesque, tourné vers le défi. Voici août et la pluie qui cingle la visière noircie d’Alain Laurent. Septembre étonne par ce plan serré sur le visage de Jos Verbeeck…Arrive octobre et le profil de Pierre Belloche,comme un masque de guerrier antique. L’expression énigmatique d’Eric Raffin marque le mois de novembre, puis Charles Dreux conclut l’année dans la brume animale de l’écurie. L’ultime page, à la fois clin d’œil et symbole de renaissance, reste une surprise à découvrir…

En vente sur letrot.com et sur l'Hippodrome Paris - Vincennes au tarif de 18 € TTC

Les bénéfices de ce calendrier seront reversés au Syndicat des Entraîneurs, Drivers et Jockeys de TROT

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 22:59

 

Cravache d’or de l’obstacle à 19 ans malgré des problèmes de poids (il mesure 1,80m), David Cottin a doublé la mise l’année suivante. Après ses trois succès d’hier, il n’a plus qu’une victoire de retard sur le tenant du titre, Jacques Ricou, et semble en mesure de remporter un troisième trophée.

 

 

Deauville, le 21 août 2010. David Cottin vient de recevoir sa deuxième Cravache d’or.

 

Deauville, le 21 août 2010. David Cottin vient de recevoir sa deuxième Cravache d’or.

 

(Scoopdyga/Valentin Desbriel.)

 

 

Pensiez-vous déjà à la Cravache d’or en début d’année ?

David COTTIN : J’avais réalisé un excellent meeting d’hiver à Pau. Lorsque vous entamez l’année en fanfare, tout s’enchaîne. Contrairement à l’an dernier où je remportais une course par mois, j’étais parti pour gagner au moins une course ou deux par semaine. Dans ces conditions, on est obligé de penser que l’on va faire une belle saison.

 

A quel moment avez-vous cru pouvoir revenir sur Jacques Ricou ?

David COTTIN : On ne peut rien envisager avant au moins six mois de course. Au mois de juin, je me suis dit que ce n’était pas infaisable. J’ai été suspendu un mois et demi cette année, mais je n’ai pas été victime d’accident, et lorsque vous faites régulièrement des résultats, vous êtes en confiance. Néanmoins, ce métier est tellement aléatoire qu’il faut beaucoup de chance, que tout se passe bien jusqu’à la fin de l’année pour espérer remporter un tel trophée.

 

Pouvez-vous remporter le titre 2012 ?

David COTTIN : Je suis bien armé, surtout à Pau, où je bénéficie des bonnes cartouches que me confie, en autres, Jacques Ortet, alors que Jacques Ricou est moins sollicité à Cagnes comme à Pau. Alors pourquoi ne pas y croire?

 

Comment évolue votre problème de poids ?

David COTTIN : J’ai moins de difficultés que l’an dernier. C’est normal, il y a des courses pratiquement tous les jours et lorsque vous gagnez régulièrement, vous avez plus de moral, vous êtes particulièrement motivé. De surcroît, vous prenez confiance, vous montez plus sereinement, c’est plus facile. Je ferais 70 kg avec mon 1,80 m, mais avec mon régime, j’arrive à descendre à 65,5 kg. Les victoires me coupent la faim.

 

On vous a aperçu à Vincennes. Aimez-vous le trot ?

David COTTIN : Plus jeune, j’ai été en stage chez Jean-Paul Marmion et j’ai monté les courses de poneys avec Louis Baudron, avec qui je suis resté ami et chez qui je vais driver dès que je le peux. J’adore ce milieu, cette ambiance, bien différente de la nôtre. Je suis d’ailleurs copropriétaire (nous sommes dix copains) d’UNA NOTE GALANTE et d’un autre trotteur que nous avons avec Régis Schmidlin et Benoît Gicquel. J’ai également ma licence de driver amateur.

 

Comment analysez-vous vos chances dans ce quinté ?

David COTTIN : DIVINE NONANTAISE vient de réaliser une excellente performance. Si elle s’accommode du parcours particulier de Pau, elle a un tout premier rôle à jouer malgré son poids, même si je vais la découvrir.

 

Le Parisien

  Publié le 17 décembre 2012 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 22:24

 

Jacques Ricou a décidé de rejoindre l'écurie de Jehan Bertran de Balanda, à Maisons-Laffitte. Après avoir effectué la majeure partie de sa carrière au service de Guillaume Macaire, le jockey, qui devrait obtenir sa sixième Cravache d'or à la fin de l'année, souhaite donner un nouveau tour à sa carrière.

 

Le Parisien

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 20:00

  Rubi Ball rassure 

  Rubi Ball rassure 

 

 

     

 

http://ecuriepapot.blogspot.com/

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:51

 

 

Il aurait dû courir samedi 04 décembre. Le choix de l'entraîneur ayant préféré l'essayer dans le quinté disputé le 13 décembre sur les 2700 m G.P. de Vincennes, où il sera mieux.

 

http://unrevedor.blogspot.fr/p/voici-des-nouvelles-dun-reve-dor-jai.html

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 21:25

 

 

 

Cette semaine, pour raison familiale, je ne pourrai mettre les études du Q+.

 

Veuillez m'en excuser.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 20:37

Je serai absent du 23 FEVRIER au 11 MARS 2012. J'espère vous retrouver à mon retour. Je vous souhaite plein de bonnes choses.

 

 

 

 

 

 

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 10:42
Si vous étiez présent sur l’hippodrome de Vincennes, ce samedi 4 février, ou si, plus probablement, vous avez regardé les courses sur Equidia, un détail ne vous a pas échappé : le peloton soulevait une poussière bien inhabituelle, à tel point qu’il devenait difficile de reconnaître les différentes casaques.

Pourquoi ?

Parce qu’en raison du gel qui sévit sur pratiquement tout l’hexagone, la cendrée a été « grattée », afin que la piste ne soit pas trop dure sous les sabots. Mais, sous ces 2 centimètres de « poudre », l’anneau était très dur, comme me l’a appris Pierre Levesque, le lauréat du quinté du jour, au sulky de Ru de l’Airou, entraîné par Patrick Martin.

« C’est très praticable, même si la sous-couche est plus que ferme. D’ailleurs, avec Patrick, nous avons examiné la sole de Ru, qui courait déferré, et il n’y avait aucun bobo. Il faut dire qu’il ne se présente que rarement pieds nus. En revanche, pour les trotteurs qui évoluent souvent sans fers, le résultat, aujourd’hui, ne sera peut-être pas le même… »

Même raisonnement de la part d’Yves Dreux : « Dans de pareilles circonstances, cela ne pouvait pas être mieux… Et, à ceux d’entre nous qui auraient voulu qu’on arrose, aujourd’hui, pour compacter le dessus du mâchefer, je réponds : surtout pas ! Il va geler, cette nuit, et, demain, les grains seront soudés… »

Ce que confirme « Nanard », principal homme de piste. « Nous avons fait ce que nous avons pu, et c’est déjà beau de pouvoir maintenir la réunion quand il a fait – 10°. Si nous passions avec la bonde d’eau, comme d’habitude, le problème empirerait et, même en « raclant avec le peigne fin », demain, il subsisterait forcément des agglomérats, qui seraient projetés, et donc dangereux pour les hommes comme pour les chevaux… »

Bravo à tous ces rouages de l’institution, inconnus du grand public, qui oeuvrent, même la nuit, pour que tout se déroule normalement.

Jérôme Bernardet

http://onrefaitlescourses.rtl.fr/

 

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