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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 08:04

Durant trois semaines, vous avez pu suivre sur le blog, les CONSEILS DE JEAN-FRANCOIS PRE, dont vous avez été nombreux à apprécier.

 

Je vous annonce la sortie de son prochain roman :

 

 

 : Le dernier roman de Jean-François Pré sort demain !

 

Ce jeudi 21 octobre, "Opération Lazarus", le 8ème  roman de notre collaborateur, Jean-François Pré, sera dans toutes les librairies.

 

"Opération Lazarus" est un thriller de politique fiction abordant le thème ô combien "explosif" de la paix isräélo-palestinienne. Le cheval de course n'y tient qu'un rôle secondaire (notamment à travers le blanchiement de l'argent utilisé à des fins criminelles) mais, comme dans tous les romans de Pré, il est bel et bien présent.

 

Pour le reste, la lecture d'"Opération Lazarus" vous fait voyager dans l'espace et dans le temps (avec de nombreuses zones de turbulences) avec en fil rouge : la quête d'un des plus grands espoirs du 21ème siècle.

 

"Opération Lazarus", aux éditions Pascal Galodé. 408 pages, 19,90 €.

 

 

 

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

La meilleure conclusion tient en quatre mots : A vous de jouer ! Toutefois, je voudrais profiter de ce dernier chapitre pour répondre à une question qu'on me pose souvent : « Jouez-vous vos pronostics ? » Je vais d'abord répondre à sa « petite sœur » qu'on me pose aussi régulièrement : « Jouez-vous ? » La réponse est oui parce qu'avant d'être journaliste, j'étais turfiste... et parce que je le suis resté. Et puis, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse être un boucher végétarien... si vous me passez la comparaison. La question qui suit est généralement : « Gagnez-vous ? » La réponse est la même que celle des autres turfistes : ça dépend des années, il y en a de bonnes et de moins bonnes... mais que je gagne ou que je perde, ça ne change strictement rien à ma vie. Je conçois le jeu comme une distraction, certainement pas comme une addiction et je vous ai dit plus haut ce que je pensais du jeu professionnel. Quant à jouer mes pronostics, j'y viens ! Il est évident qu'être pronostiqueur et ne pas jouer les chevaux qu'on conseille à ses lecteurs participe de la plus grande malhonnêteté. Maintenant, il me reste à vous dire « merde ». Au fait, savez-vous d'où vient cette expression ? Au 19ème siècle, quand il n'y avait que des transports hippomobiles, les circassiens et les gens du spectacle émettaient mutuellement le souhait de voir beaucoup de... merde dans la cour de leur cirque ou de leur théâtre. Cela voulait dire que l'assistance serait nombreuse.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

C'est tout simple : le cheval qui court « à réclamer » pour la première fois, le cheval qui porte des œillères pour la première fois ou, au trot, le cheval déferré pour la première fois et le bon cheval attelé qui participe à une épreuve sous la selle pour la première fois sont tous des gagnants potentiels. Ça ne s'explique pas, c'est juste empirique. Je vous rappelle que les courses ne sont pas une science exacte !

 
Corollaire de la première fois : LES ECARTS. Là aussi, nous nageons dans le grand bassin de l'empirisme mais force est de reconnaître que lorsqu'un jockey ou un entraîneur de renom rompt un gros écart (l'écart est le nombre de courses auquel un professionnel participe sans gagner), ce qui revient à dire qu'il regagne pour la première fois, il se met à enfiler les succès. Si vous suivez cette constatation (on ne peut décemment appeler ça une méthode), soyez aux aguets !

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

La presse hippique est devenue très professionnelle, surtout dans le domaine technique où elle n'a rien à envier à son homologue britannique, qui fait référence. Sur le plan rédactionnel, elle n'est malheureusement pas à la hauteur, beaucoup de nos prétendus journalistes n'ayant pas le niveau exigé par cette profession dans les autres matières.
 

Comment utiliser la presse hippique ? Je ne vous suggérerai pas de suivre un pronostiqueur, vous n'avez pas besoin de moi pour cela. Essayez plutôt d'utiliser la presse hippique comme un indicateur. En deux mots : vous voulez gagnez gros ? Identifiez les favoris et éliminez-les (enfin, pas tous quand même...) ! Vous préférez gagner souvent et peu ? Faites la même chose mais au lieu d'éliminer, sélectionnez les éléments fiables. La plupart des journaux ayant une rubrique hippique publient un récapitulatif de plusieurs de leurs confrères. Inspirez-vous en pour appréhender la tendance et construire votre jeu autour de l'espérance de gains souhaitée.
 

Quid des pronostiqueurs ? Mon but n'est pas de cracher dans la soupe, mais il faut dire la vérité : beaucoup sont des imposteurs... et je ne parle pas des audiotels surtaxés vantant les mérites de spécialistes bidons, surfant sur la crédulité publique ! Devenir pronostiqueur ne requiert aucun diplôme et n'implique aucune sanction. N'importe qui peut donc s'improviser pronostiqueur, tirer des numéros dans un chapeau et prospérer benoîtement dans un métier où la frontière est floue entre la compétence et l'incompétence. J'entends par là que nous sommes dans le domaine de l'aléatoire et qu'un pronostiqueur compétent travaillant d'arrache-pied (j'en connais !) peut se faire voler la vedette par un escroc qui fait ses pronos devant la télé, dans son salon ! C'est la raison pour laquelle il n'existe aucune qualification pour exercer ce métier où l'on trouve le pire et le meilleur... car le meilleur existe et nul doute que vous saurez l'identifier après avoir lu ceci. Ce n'est pas très difficile, en fin de compte, de démasquer les imposteurs. Il existe de véritables experts et il n'est pas nécessaire d'en être un soi-même pour les reconnaître ! Seulement voilà, ce ne sont pas forcément eux qui vous feront gagner... a fortiori parce que tout le monde les suit et qu'ils font baisser la cote.

 

Comment gagner avec un pronostiqueur ? Certainement pas en suivant ses pronostics aveuglément.

 

Contrairement à la presse française, la presse britannique classe ses pronostiqueurs selon leurs gains. Constat affligeant : l'énorme majorité affichent un déficit en fin d'exercice. Ça ne vous donne évidemment pas envie de les suivre. En France, on vous claironne qu'untel ou untel vous l'a ENCORE donné, sans préciser évidemment si vous êtes gagnant ou perdant en ayant suivi son pronostic toute l'année. Quand un pronostiqueur fait la « une » de son journal ou de sa rubrique pour avoir donné un quinté de plusieurs milliers d'euros en huit chevaux... savez-vous simplement combien il vous en coûterait de suivre ce pronostiqueur toute l'année en jouant SON quinté de huit chevaux ? 365 X 112 euro = 40.880 euro. Connaissez-vous beaucoup de turfistes qui ont un budget annuel de plus de 40.000 euro ?

 

La seule manière sérieuse de suivre un pronostiqueur, c'est de faire comme s'il était un cheval ! Et oui... sur un panel de vingt pronostiqueurs, essayez de déterminer la période de forme, la régularité, les spécificités (rigoureux, théorique, original ou risque-tout) de chacun, les petites manies, bref... faites « le papier » de chaque pronostiqueur. Ensuite - et c'est à mon sens la seule façon intelligente de suivre un pronostic - profitez de la compétence de chacun (les plus sérieux vont aux courses tous les jours, pas vous !) pour mettre en relief la petite différence qui vous fera gagner. Exemple : le cheval qui ne figure dans aucun pronostic... sauf dans celui d'un pronostiqueur dont le sérieux et la compétence sont avérés. C'est avec des petits « trucs » comme celui-là que vous dénicherez le (ou les) trouble-fête du quinté.

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

 

On appelle « musique » le récapitulatif chiffré des dix dernières performances du cheval. Exemple : 0p-2p-4p-8p-5o-2o-7o-0p (09) 3p-0p. Le chiffre représente le classement (0 = non placé, c'est à dire : pas dans les huit premiers) et la lettre minuscule, la spécialité : p = plat et o = obstacle. Le changement d'année est entre parenthèse, (09) signifiant le passage de l'année 2009 à 2010.
 

La « musique » vous permet de juger, d'un rapide coup d'œil, les plus récentes performances des concurrents. Elle peut aussi vous montrer, en filigrane, la courbe de forme d'un cheval, son tempérament et sa fiabilité, voire son biorythme, si vous y connaissez quelque chose. En quelques secondes, sans tenir compte de la valeur intrinsèque, vous saurez si vous avez affaire à un cheval régulier, intermittent ou insaisissable. Le sujet régulier répète ses performances (1-2-1-4-3-2 etc.), l'intermittent les alterne (1-0-2-0-4-8-3 etc.) et l'insaisissable produit une bonne performance sur cinq ou six (0-0-9-0-0-1-0-0-0 etc.). Il existe ensuite des « sous divisions », notamment avec des chevaux dont on arrive à déterminer qu'ils font une bonne course sur trois ou sur quatre... bref, la « musique » est parfois riche d'enseignement et fait gagner du temps aux turfistes qui ne disposent pas du temps matériel pour faire un « papier approfondi » .
 

L'étude du passé : L'étude du passé d'une course peut parfois vous apporter de précieuses indications mais il faut les manier avec prudence en sachant bien que l'hippisme, comme n'importe quel autre sport, est en perpétuelle évolution. Ce qui était vrai hier, ou même avant-hier, ne l'est pas forcément aujourd'hui et ne le sera peut-être plus demain. Il n'en demeure pas moins que l'étude du passé peut nourrir l'esprit des statisticiens, autant qu'elle peut mettre en exergue la forme saisonnière quand un même cheval participe plusieurs fois à la même course (cela se produit fréquemment en obstacle). Certains journaux spécialisés ont une ou plusieurs rubriques qui « explorent le temps ». A vous de trouver celles qui vous conviennent le mieux.

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 07:00

 

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

La transition est toute trouvée puisque le « matelassier », comme nous l'avons vu, s'apparente à un pro. A la question de savoir si l'on peut devenir un joueur professionnel, la réponse est évidemment oui puisque nous sommes dans un pays libéral, soi-disant démocratique, où toutes les activités qui entrent dans le cadre de la Loi sont permises. Or, aucune loi ne vous interdit de jouer aux courses et aucune autre d'en faire votre gagne-pain. Maintenant, à la question de savoir s'il est souhaitable de devenir joueur professionnel, la réponse est non. Du moins, est-ce mon avis... et je le partage, comme dirait un de mes amis. Bien entendu, ce niet quasiment stalinien nécessite quelques explications ; les voici !
 

J'ai connu un vieux turfiste, personnage atypique et haut en couleur, qui a élevé une famille de neuf enfants avec les courses. Sans aucune protection sociale ! C'était possible durant les « trente glorieuses » ; ça ne l'est plus aujourd'hui. Pourquoi ? Pour une raison très simple : la surinformation. Le pari mutuel est basé sur le principe des vases communicants ; ce sont les perdants qui nourrissent les gagnants. Dans les années 50-60, il n'y avait ni internet ni téléphone portable ni vidéo ni télévision ou lorsqu'on y voyaient des courses, les chevaux ressemblaient à des mouches... bref, aucun moyen de disséquer une épreuve si l'on n'était présent sur l'hippodrome avec une bonne paire de jumelles et un sacré coup d'œil ! Par ailleurs, les pronostiqueurs ou ceux qui se prétendaient tels n'étaient autres que des pseudo-journalistes éprouvant une vague passion pour le cheval ou pour le jeu et dont on ne savait que faire. Souvent parachutés par une relation au grand soulagement de papa ! En résumé, les gens jouaient n'importe quoi et les rares connaisseurs se partageaient le gâteau. Avec la vogue du tiercé vers la fin des années cinquante, inutile de vous dire que le gâteau était très... crémeux ! Tout en respectant les précautions d'usage, susmentionnées dans le chapitre précédent, il était donc possible à un turfiste assidu et connaisseur de gagner agréablement sa vie. Pourquoi n'est-ce plus possible aujourd'hui ? Pour la raison inverse, pardi ! Le développement conjoint de l'information (celle-ci étant devenue de qualité) et de la communication fait que même un aveugle sourd et muet connaît le bon cheval s'il veut seulement se donner la peine de le chercher un peu. Dès que la logique est respectée, les gagnants sont donc légion, le « gâteau » est partagé en miettes et le vrai connaisseur ne tire pratiquement plus rien de son expertise. Audiard dirait qu'il partage avec les caves !

 

Le « métier » n'est donc plus rentable. CQFD.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

 

Les coups sûrs, ça n'existe pas ! S'indignent les Mandarins qui traînent leur spleen sur les hippodromes. Et pourquoi n'existeraient-ils pas ? La principale vertu des courses c'est de nous faire rêver, de nous prendre le corps et l'esprit durant trois heures et de les rendre ensuite à la vie urbaine, épurés de cette aigreur qui nous tient debout comme un tissu amidonné. Pour parler trivialement, les courses... c'est une pompe à emmerdes. Peut-être que, pour certains, elles en créent d'autres... mais le but, c'est en s'adonnant à la recherche du gagnant, de se vider la tête de toute la pollution engendrée par notre environnement social.
 

La principale qualité d'un turfiste, c'est d'être croyant. Les courses et le jeu sont d'ailleurs comparables à une religion. On n'a jamais obtenu la preuve qu'elles pouvaient nous enrichir, mais on garde la foi parce la quête de la vérité, du coup sûr, voire de la pierre philosophale... est sans fin. Le turfiste vit dans le futur et s'il a besoin de certitude, c'est pour chasser le présent. Quid du coup sûr alors ? Pour le moral, il est bon de croire qu'il existe des chevaux imbattables. Et lorsqu'un cheval « imbattable » gagne, ce qui se produit somme toute assez souvent (on ne parle que des trains qui n'arrivent pas à l'heure), le turfiste regonfle sa pompe à logique et se croit maître du jeu. Jusqu'à la prochaine déconvenue.... Ainsi va la vie ! La roue tourne, comme les chevaux sur la piste, remède perpétuel à l'ennui.
 

Les matelassiers : Au fait, quelle est l'exacte définition du coup sûr ? C'est un cheval qui doit impérativement terminer dans les trois premiers. En jargon turfiste, le « matelassier » est une personne qui joue des matelas... sous entendu, de billets ! Autrement dit, il parie très gros sur des chevaux qui rapportent très peu ; en général 10 ou 20% de la mise. Vous me direz que majorer son capital de 10% en moins de trois minutes, c'est mieux que la Bourse... certes, mais à la Bourse, vous ne risquez pas de perdre la totalité de votre capital en moins de trois minutes ! Aux courses, il suffit qu'un de ces fameux « coups sûrs » termine 4ème pour que vous soyez ruiné. Dès lors, il vous faut dix coups gagnants... rien que pour reconstituer votre capital. Si cela vous tente.... Admettons que vous soyez prêt à courir ce risque, les chevaux qui méritent un tel investissement ne courent par les rues. Au trot, il faut des sujets qui ne commettent jamais d'incartades, en obstacle des sauteurs hors pair (et encore... la chute d'un autre sous leurs jambes peut les faire tomber) et au galop, des pur-sang dont la supériorité est avérée comme MIESQUE, LAMMTARRA, PEINTRE CELEBRE, ROCK OF GIBRALTAR, DALAKHANI, ZARKAVA et quelques rares autres qui, durant toute leur carrière, n'ont jamais fini plus loin que 3ème. Cette forme de jeu s'assimile au professionnalisme, éliminant tout caractère ludique. Pourquoi ? Parce que les chevaux en question sont les favoris de tout le monde ; il n'y a donc aucune originalité à les jouer, aucune satisfaction personnelle qui confine à l'unicité : j'ai trouvé la solution, pas toi ! Parce qu'il ne faut rien laisser au hasard et s'entourer de toutes les précautions et autres vérifications possibles, un peu comme le commandant de bord qui procède à sa check list avant le décollage : se rendre à l'écurie le matin de la course, voir auprès du lad si le cheval a bien dormi, bien mangé, vérifier s'il a bien uriné avant la course, etc. C'est un travail à temps complet, sans sécurité sociale ni assurance chômage !...

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

Vous connaissez forcément le slogan publicitaire d'une célèbre marque d'eau minérale... je vous propose de l'inverser : éliminez et si ensuite vous buvez, ce sera du champagne !

 


L'élimination d'un ou plusieurs concurrents dans les handicaps est un des exercices les plus périlleux qui soient.

 

Mon prédécesseur, professeur et néanmoins ami, André Théron, animait une rubrique intitulée « Les interdits » dans les années 70. Une véritable planche savonneuse ! Si vraiment le cheval doit vous faire passer pour un imbécile, ce n'est pas la peine de lui faciliter la tâche. André donnait à ses auditeurs des cravaches pour se faire fouetter. Combien de fois ses maudits « interdits » se sont-ils retrouvés dans les trois premiers (à l'époque, il n'y avait que le tiercé), le plongeant au cœur de l'humiliation, le rendant vulnérable - lui, le grand prêtre de l'hippisme - aux yeux de certains qui n'hésitaient pas à mettre en doute sa compétence ? Combien de fois ai-je entendu un confrère prononcer la phrase fatidique : « Si Tartempion gagne, je me fais curé (ou rabbin ou imam, selon les confessions) ! » Combien de fois, moi-même, suis-je tombé dans le piège ? Et vous, cher turfiste, combien de fois vous est-il arrivé de rayer un cheval avec la certitude de ne lui savoir aucune espèce de chance... et de voir cet « interdit » placer son petit nez devant celui de votre favori, dans les tout derniers centimètres ? N'étant pas un homme public, vous vous êtes évidemment bien gardé de raconter ce « dégât collatéral » à vos copains, essayant de le dissoudre dans votre amertume. Tout cela pour vous dire qu'éliminer un cheval (et de préférence un mauvais favori) est presque plus difficile que de trouver celui qui va disputer l'arrivée. Le gain est cependant à la hauteur de la difficulté car s'il vous arrive d'avoir raison (à savoir écarter un ou plusieurs usurpateurs), tout devient beaucoup plus facile et - souvent - très rémunérateur.

 

Un vieux pelousard avait trouvé cette méthode d'élimination qui, s'appuyant sur un bon sens très carré, connaissait une réussite étonnante. C'est bête comme chou mais encore fallait-il y penser ! Il avait remarqué que lorsqu'un jockey ne pronostique pas le cheval qu'il monte, celui-ci figure rarement à l'arrivée. Vous allez me rétorquer : ils les mettent tous, même s'ils n'ont aucune chance, pour ne pas déplaire au propriétaire... et lorsqu'ils les oublient, le nègre de service s'en charge à leur place. Beaucoup plus intéressante est la seconde observation de notre pelousard : si le jockey-pronostiqueur n'indique pas le cheval qu'il a monté lors de sa dernière sortie, on peut aussi l'éliminer. Cela participe d'un raisonnement inébranlable : le jockey (qui est tout sauf un pronostiqueur, en fin de compte) détient un atout supérieur que sa mémoire toute fraîche n'a pu effacer ; il était en contact avec l'animal au moment de l'effort. Rien n'a pu lui échapper !


Tous les journaux qui consacrent un peu de place aux courses ont une rubrique de jockeys pronostiqueurs. Amusez-vous à suivre cette méthode, vous serez les premiers étonnés !

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

En dehors de la conception et de l'achat d'un cheval, les origines peuvent-elles être de quelque utilité pour le parieur ? Certains pensent que oui ; admettons.... Quelles sont les indications que peut nous donner un pedigree ? La classe supposée de celui qui en hérite, bien entendu, mais encore ? L'aptitude à une certaine distance et au terrain. C'est peut-être ce dernier paramètre qui s'avère le plus précieux dans l'étude du papier, sachant que certains étalons transmettent une réelle aisance sur les surfaces grasses à leur progéniture. Sans avoir la prétention d'être exhaustif, je puis en citer quelques uns : SADLERS WELLS, EXIT TO NOWHERE, HIGHEST HONOR, TAKE RISKS, POLIGLOTE, MEDAALY, BLUEBIRD, PIVOTAL, TREMPOLINO, NIKOS et SICYOS... ainsi que les origines maternelles de MISTI, TAPIOCA, MATAHAWK, ARCTIC TERN, KING OF MACEDON, ABDOS, EMERSON et IRON DUKE. Le plus amusant c'est que certains de ces étalons qui transmettent cette aptitude ne l'avaient pas forcément eux-mêmes, du temps où ils couraient ! Les mystères de la génétique....
 

Certaines origines sont aussi garantes de docilité, de générosité et de bravoure ou, à l'inverse, dénoncent un certain caractère, voire un mauvais vouloir.
 

Comme toute règle, l'étude de l'ascendance d'un cheval comporte des exceptions... celle-là peut-être plus qu'une autre !

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 07:00

 : Conseils de Jean-François Pré

 

 

Par définition, tous les chevaux aiment le bon terrain... bon, ça veut dire bon ! Quand il devient ferme les jambes souffrent mais les bornes d'arrosage se mettent en route et les pistes durent n'existent plus que sur les petits hippodromes de dernière catégorie, là où le PMU ne s'aventure jamais. Maintenant, un cheval aux jambes fragiles risquera moins de « casser » sur une piste bien souple, mais pas trop non plus. Quant au terrain lourd, il requiert une aptitude spéciale (voir le troisième conseil, paragraphe : canter) ; tous les chevaux ne l'ont pas. On peut parfois la déceler à travers les origines, ce que nous verrons plus loin.
 

L'état du terrain est mesuré avec un appareil appelé pénétromètre, qui fait d'ailleurs régulièrement l'objet de plaisanteries salaces, comme on peut s'en douter. Les mesures sont prises à 10 heures du matin ; à vous de les corriger si la pluie continue à tomber jusqu'en fin d'après-midi ou si, à l'inverse, un beau soleil et un vent fort apparaissent. L'état du terrain varie aussi selon la qualité des pistes, comme on l'a déjà vu (dixième conseil).

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