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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 23:06

 

Lads et jockeys sur Equidia Life

Septembre 2006 à Chantilly, une trentaine d'adolescents font leur entrée aux "Moulin à vent", le pensionnat du centre d'apprentissage des futurs lads et jockeys. De leur formation au travail de terrain chez les entraineurs, ils appréhendent une réalité.

 

 

Extrait de "Lads et Jockeys"


 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 11:12

 

 

 

ZETURF
Par tarzan le 2 mars 2011

 

J’ai souvent des questions venant de nos plus jeunes lecteurs qui me demandent ce qu’il faut faire pour devenir jockey de galop ou driver de trot. J’avais déjà répondu partiellement dans cet article : http://www.zegagnant.com/comment-devenir-jockey-ou-driver/, pour lequel vous continuez de réagir longtemps après sa parution.

 


Mais en ce mois de mars 2011, il y a encore plus simple, ou mieux, avec la possibilité d’aller se rendre compte sur place. Pour les parents, cela s’apparentera à du tourisme hippique ; pour les jeunes passionnés, ils pourront vérifier si leur vocation peut trouver un aboutissement. Ce samedi 19 mars 2011 donc, l’Afasec ouvre les portes de ses cinq établissements de formation. L’Afasec, association de formation et d’action sociale des écuries de course, c’est l’organisme éducatif qui prépare aux métiers de l’hippisme, principalement à celui de « cavalier d’entraînement », lequel, quand il est doué, méritant et répond aux conditions requises, peut devenir jockey ou driver. Ce n’est pas là l’unique mission de l’Afasec, vous trouverez les autres sur son site : www.afasec.fr. Mais c’est la plus demandée, du moins dans un premier temps. Les 5 écoles des courses hippiques qui ouvrent leurs portes au public ce 19 mars sont citées avec leur adresse complète sur cette page : http://www.ecole-des-courses-hippiques.fr/contact/index.php. Il s’agit de Gouvieux (proche de Chantilly, dans l’Oise) et de Cabriès (dans les Bouches-du-Rhône) pour le galop, de Graignes (dans la Manche) et de Grosbois (tout proche de Vincennes) pour le trot, et enfin de Mont-de-Marsan (dans les Landes) qui prépare aussi bien au trot qu’au galop. Attention, chaque établissement ouvre se portes selon ses propres horaires, le plus souvent à partir de 10 heures, et jusqu’à 16 ou 17 heures selon les cas.
 

Durant ces quelques heures, plusieurs visites commentées de ces lieux sont programmées, avec bien sûr un stand d’accueil pour répondre à toutes les questions. Les établissements doivent gérer un flux constant de demandes, qui semble en progression ces dernières années. Pour prendre l’exemple de celui de Gouvieux, 100 à 120 nouvelles demandes sont faites tous les ans, et toutes ne peuvent pas être honorées puisqu’il y a en tout 200 places toutes années confondues, et que les études peuvent donc durer plusieurs années. Et puis il ne faut pas se leurrer non plus, cette formation permet de devenir cavalier d’entraînement, le nombre d’élus qui réussira à percer au plus haut niveau et à devenir jockey pro est finalement très restreint.


D’où l’intérêt de ces visites, qui seront agrémentées de quelques démonstrations à cheval toujours spectaculaires qui ne vous auront pas fait perdre votre journée si jamais les conditions d’accès au métier recherché vous paraissaient ne pas vous convenir.


C’est encore sur place, avec les professionnels de la formation, que vous aurez le meilleur ressenti.

 

 

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Vous trouverez aussi différents articles que j'ai publié sur le métier de JOCKEY, dans :

 

CATEGORIE............. DEVENIR JOCKEY

 

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 23:01

 

 

 

 

 

 

 

Les jockeys français n’ont pas que du talent. Ce sont de grands professionnels, passionnés et respectueux de leur métier, sachant s’adapter à l’organisation des courses de tout pays. Ils exercent leur métier avec passion et bravoure, tout en entretenant une belle complicité avec les chevaux, dont ils font parfois connaissance trois minutes avant la course !

 

Leur activité physique les assimile, sur le plan sportif, à des athlètes accomplis de haut niveau, astreints à une discipline de vie rigoureuse. Soumis à un rythme professionnel soutenu, et à un mode de vie contraignant, ils réalisent au quotidien des performances hors du commun.

 

Ces véritables athlètes méritent respect et considération. Les courses appartiennent à l’univers du sport à haut risque, et les jockeys, qu’ils soient chevronnés ou débutants, nous offrent un spectacle formidable. Avec un constant dépassement de soi, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, pratiquement chaque jour de l’année.

 

Leur métier est d’une très grande exigence et comporte des risques réels, particulièrement en Obstacle. Au cours de leur carrière, les jockeys montent sous les couleurs de différents propriétaires. Certains d’entre eux montent sous contrat pour un seul propriétaire.

 

Les jockeys doivent être scrupuleusement à l’écoute des souhaits du propriétaire et de l’entraîneur, dont ils reçoivent « les ordres » au rond de présentation (consignes concernant la tactique à suivre pendant la course).

 

Les jockeys allient qualités techniques (ce qu’on appelle la « main »), intellectuelles (sens tactique) et physiques. Ils doivent tout à la fois respecter les instructions tactiques de l’entraîneur et parer le mieux possible aux aléas de la course, celle-ci se jouant en moyenne sur 2 minutes ! Un bon jockey doit avoir une « bonne main », c’est-à-dire avoir un bon contact avec la bouche du cheval. Il va ainsi pouvoir le détendre pendant le parcours et le retendre dans la ligne d’arrivée.

 

Les jockeys doivent également posséder les qualités physiques d’athlète de haut niveau. En Plat, ils ont l’obligation de peser autour de 52 kg et en Obstacle autour de 61 kg. Leur musculature et leur endurance leur permettent de soutenir l’effort de leur partenaire jusqu’au passage de la ligne finale. On dit qu’un jockey « porte son cheval au poteau », ce qui est remarquable pour un homme ou une femme contraint à des conditions de poids drastiques.

 

Les jockeys sont pesés en tenue de course, bottes comprises, avec leur selle, mais sans casque et sans cravache, avant et après la course ; le poids doit être identique, avec une tolérance de 100 g, sous peine de disqualification ! S’ils ne font pas le poids indiqué, ils sont lestés de plaques de plomb glissées dans le tapis de selle. Le Code des Courses au Galop tolère l’utilisation de la cravache jusqu’à huit coups non violents par course et l’inobservation de cette règle est sanctionnée.

 

Pour monter en course, il faut être titulaire d’une licence professionnelle d’apprenti, de jeune jockey ou de jockey. De nombreux jeunes garçons et jeunes filles passionnés entrent chaque année dans l’une des Écoles des courses hippiques — www.afasec.fr — dans l’espoir de faire ce métier.

 

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 19:50

 

Logo Cheval Français

 

 

 

 

Dernier maillon d’une longue chaîne qui commence par l’éleveur, le driver ou jockey est le partenaire unique en compétition du trotteur. Avant lui, l’entraîneur a conduit tout le travail de préparation. Au driver ou au jockey de finaliser ce travail. À l’image d’un pilote de formule 1, ses qualités sont le sang-froid, la prise de décision rapide et la capacité à mettre en oeuvre des tactiques différentes. Mais il existe une dimension supplémentaire dans les courses hippiques : la nécessité d’établir une relation de confiance avec le cheval et d’utiliser au mieux ses aptitudes. Chaque trotteur est un athlète différent avec des capacités propres. Le driver ou le jockey doit donc s’adapter au comportement et au tempérament de son partenaire : autoritaire avec tel compétiteur lymphatique ou "passager clandestin" avec tel trotteur dominateur.

 

Une formation sous le signe de l’apprentissage

  

Rattachée au monde agricole, la formation des professionnels des courses intègre toujours une part importante de pratique qui permet aux formés de se familiariser avec le cheval. Les personnels d’écurie ou personnels de courses ont suivi, pour leur majorité, une formation de lad-jockey ou lad-driver qui fournit un bagage théorique en terme hippologique et les bases techniques pour monter ou driver un cheval. Les temps de travail en entreprise, en général chez un entraîneur ou dans un haras, permettent de perfectionner le relationnel et la maîtrise du cheval de course.

 

Sous certaines conditions d’âge et à la demande du professionnel d’accueil, un jeune en formation peut débuter sa carrière dans les courses réservées aux apprentis (valable au trot attelé et trot monté).


L’École des Courses Hippiques-AFASEC

 

Organisme spécialisé, l’École des Courses Hippiques-AFASEC propose des formations en lien direct avec les courses au trot. Deux diplômes intègrent complètement la formation des drivers et jockeys :

  • le Certificat d'Aptitude Professionnelle Agricole (CAPA) de lad-driver (trot) ou lad-jockey (galop) en un an
  • le Brevet d'Études Professionnelles Agricoles (BEPA)

Option : Activités hippiques / Spécialité : Cavalier d'entraînement lad-driver ou lad-jockey

  • le Baccalauréat professionnel Conduite et Gestion d’une Exploitation Agricole

Option : Production du cheval en 2 ans – Diplôme recommandé pour une installation.

 

Au total, l’École des Courses Hippiques-AFASEC délivre 5 diplômes reconnus par l’état avec des formations accessibles dès l’âge de 14 ans.

 

Implantée en France sur 5 sites (Chantilly-Gouvieux, Grosbois, Graignes, Mont-de-Marsan, Cabriès), cette école est rattachée au Cheval Français qui en est un des membres fondateurs.

 

La formation pour adultes

 

L’École des Courses Hippiques-AFASEC a aussi développé des programmes de formation pour les adultes aux métiers et à l’environnement des écuries de course. Ces programmes se développent suivant deux axes :

  1. des formations professionnelles de courte durée pour les salariés des écuries de course. Elles se donnent dans le cadre de la formation continue.
  2. des formations qualifiantes ou diplômantes pour les salariés, demandeurs d’emploi ou adultes en reconversion, passionnés de chevaux.

Les autres organismes de formation

 

Les formations spécialisées CAPA de lad-driver et BEPA, spécialité : cavalier d'entraînement lad-driver, sont dispensées dans différents organismes de formation comme les lycées agricoles. Là encore, la formule de l’apprentissage fait une large part au temps passé en entreprise.

De manière périphérique, d’autres formations peuvent conduire à intégrer une écurie de course comme certains enseignements prodigués par les Maisons Familiales Rurales. Celles-ci développent des CAPA et BEPA en lien avec l’élevage et l’entraînement des chevaux de course.

 

 

www.ecole-des-courses-hippiques.fr

 

 

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 16:20

 

GOUVIEUX

Installée à proximité des célèbres pistes d'entraînement de Chantilly, l'école du Moulin-à-Vent accueille élèves et apprentis sur un site de 10 ha. L'écurie est située au sein de centre et comporte 30 chevaux.

 

L'Ecole des Courses Hippiques
Le Moulin à Vent - 5 rue du Chauffour
BP 20004 - 60271 GOUVIEUX
Tél : 03 44 57 07 02
Fax : 03 44 58 18 72

Effectifs :
229, école mixte

Diplômes : CAPA, BEPA, Bac Pro

Responsable : Sylvie Ducoing



  

CABRIES


Située sur le centre d'entraînement de la région marseillaise, l'école de Cabriès accueil élèves et apprentis depuis 1993. L'école qui dispose un écurie de 16 chevaux, se situe à 10 minutes de la gare Aix-TGV.

 

L'Ecole des Courses Hippiques
Plaine de l'Arbois,
BP 27 - 13822 CABRIES Cedex
Tél : 04 42 22 41 45
Fax : 04 42 22 42 54

Effectifs :
100, école mixte

Diplômes : CAPA, BEPA

Responsable : Solange Arnaud





MONT DE MARSAN

L'Ecole des Courses Hippiques de Mont-de-Marsan est installée dans le site de l'hippodrome et du Centre d'Entraînement sur 450 hectares.

 

L'Ecole des Courses Hippiques
Hippodrome - 164 av Georges Pelat
40000 MONT DE MARSAN
Tél : 05 58 06 81 00
Fax : 05 58 06 54 10


Effectifs :
131, école mixte

Diplômes : CAPA, BEPA

Responsable : Florence Maraux
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 13:28


http://www.asso-jockeys.com/


AFASEC : L'Ecole des courses hippiques

L’institution des courses, France-Galop confie à l'AFASEC (Association de Formation et d’Action Sociale des Écuries de Courses) depuis 1987 la mission de former les salariés des écuries de courses et de les accompagner tout au long de leur carrière professionnelle. Sous la double tutelle du ministère de l’agriculture et du ministère des finances, l’association gère sous le nom de « L’École des Courses Hippiques » 5 écoles, par la voie scolaire ou par celle de l’apprentissage, qui regroupent plus de 600 élèves et apprentis. L’École des Courses Hippiques est adhérente de l’UNREP (Union Nationale Rurale d’Éducation et de Promotion).


Plus d’une centaine de professeurs, éducateurs, moniteurs techniques, personnel d’écurie, participent à la formation des jeunes. L’objectif de cette scolarité est de préparer le personnel aux compétences attendues par les entraîneurs de chevaux de course au galop. Parmi eux seront recrutés les jockeys professionnels. Les écoles, situées en région parisienne (Chantilly Gouvieux) et en province (Cabriès dans les Bouches-du-Rhône, et Mont-de-Marsan dans les Landes) sont dotées des équipements modernes nécessaires pour donner aux élèves un cadre de travail agréable et propice à leur épanouissement.


Dans le cadre de la pédagogie par l’alternance, les apprentis partagent leur temps de formation entre l’école et l’entreprise, sur un rythme de trois semaines pour chaque séquence. Certains d’entre eux peuvent rejoindre des internats décentralisés où ils retrouvent les mêmes principes d’éducation que dans les centres de formation. Ces internats sont situés à proximité d’importants centres d’entraînement : Maisons-Laffitte, Deauville, Pau, Lyon-Bron, Cagnes-sur-Mer.


Pour faciliter la complémentarité école/entreprise ainsi que les rythmes quotidiens et les exigences d’un environnement sportif, les apprentis sont accueillis pendant toute l’année dans un internat. Pendant les week-ends, les jeunes qui sont présents à l’école peuvent participer à différentes activités de loisirs qui leur sont proposées par l’équipe éducative (sorties, compétitions sportives, visites…).


Les écuries d’application regroupent 120 chevaux de courses. Soignés et montés par les jeunes, ils leur donnent l’occasion de maintenir en permanence le contact avec l’animal qui sera leur partenaire dans la vie active. C’est une des principales forces de L’École des Courses Hippiques. Chaque école possède des moyens pédagogiques adaptés et innovants : chevaux mécaniques, salles d’hippologie, salles d’informatique, centres de documentation et d’information, laboratoires de sciences et de langues…

LES DIPLÔMES PROFESSIONNELS :

CAPA (Certificat d'aptitude professionnel agricole) LAD-JOCKEY ou LAD-DRIVER


Le CAPA donne une possibilité immédiate d’emploi dans les entreprises d’entraînement de chevaux de courses. Cette formation pratique et concrète dure un an, elle donne aux jeunes la possibilité d'intégrer facilement une écurie de course.


Conditions d’admission :
Les conditions d’admission en classe de CAPA sont identiques à celles imposées pour l’entrée en 4 ème et 3 ème. Il est cependant souhaitable d’avoir suivi une scolarité en classes de 4 ème et 3 ème préparatoires et d’avoir une bonne maîtrise de l’équitation.


Évaluation de la Formation :
En fin de cycle de formation, les jeunes passent un examen comportant une épreuve pratique, des épreuves orales d’hippologie et de biologie, une présentation de carnet de stage élaboré au cours de l’année et des épreuves écrites d’expression française, de mathématiques et de sciences économiques et humaines. L’examen est organisé par un jury du ministère de l’agriculture.


Débouchés :
Les premiers postes que peuvent occuper les jeunes diplômés sont ceux de cavalier d’entraînement (lad jockey) au galop. En fonction de leurs aptitudes et de leurs aspirations, ils pourront monter en courses officielles en exerçant le métier de driver ou de jockey professionnel.


Programme :
Durant les périodes de scolarité, les élèves et apprentis de CAPA se rendent chez leurs maîtres de stage ou d’apprentissage pendant deux jours. Les matières étudiées sont le Français; la Biologie végétale; les Mathématiques; la Biologie humaine; les Sciences physiques; les Sciences humaines; une Langue vivante (anglais); l'Hippologie; l'Écurie d’application (théorie et pratique de l’équitation de course); soins aux chevaux; Éducation physique et sportive et un rapport de stage à préparer pour la fin de cycle.


BEPA : Brevet d'Études Professionnelles Agricoles

Spécialité : Activités hippiques - Option : Entraînement du Cheval de Compétition

Pour les jeunes sortant de classe de 3 ème, très motivés par le cheval de courses, le BEPA vise à donner une solide formation professionnelle et technique, ainsi qu’une formation générale de qualité permettant de progresser par la suite, en accédant éventuellement à des formations de niveau IV (BAC PRO, Brevet professionnel).


Conditions d'admission :
les candidats à l’entrée au BEPA doivent obligatoirement avoir suivi une troisième d’enseignement général, ou préparatoire, ou technologique, ou avoir passé un CAPA de lad driver ou lad jockey. En tout état de cause, ils doivent posséder une bonne pratique à cheval. Les conditions d’admission en classe de BEPA et la sélection sont identiques à celles imposées pour l’entrée en 4ème et 3ème préparatoires avec un test d’anglais en supplément.


Évaluation de la Formation :
Un contrôle continu en cours de formation est réalisé tout au long des deux ans afin d’évaluer les acquis des élèves et apprentis. Chaque module comporte deux ou trois contrôles certificatifs validés par un jury (ministère de l’agriculture – service des examens). En fin de cycle de formation, les jeunes passent un examen comportant une épreuve pratique, une soutenance de rapport de stage élaboré au cours des deux années et une épreuve d’expression française.


Débouchés :
L’approfondissement des connaissances des équipements des écuries de courses, des diverses techniques d’entraînement des chevaux, permet aux jeunes diplômés d’être immédiatement efficaces dans un emploi de cavalier d’entraînement ou de lad driver. En fonction de leurs aptitudes et de leurs aspirations, ils pourront monter en courses officielles en exerçant le métier de driver ou de jockey professionnel.


Programme :
Le BEPA se prépare en deux ans, à raison de 18 semaines au centre et 25 semaines en entreprise par an. Parmi les matières étudiées vous trouverez : Français (expression, communication et pratique); Fonctionnement et résultats d’un système d’entraînement; Pratique d’une langue étrangère (anglais); La matière et le vivant; Le corps et les activités physiques; Connaissance du cheval; Vie sociale; civique et culturelle; Conduite et processus d’entraînement et d’exploitation du cheval de courses; Initiation au monde contemporain; Module d’adaptation régionale; Mathématiques et traitement des données; Module d’initiative locale : voyage d’étude 5 jours Filière cheval, Rapport de stage. (Ces programmes sont donnés à titre indicatif et ne sont pas contractuels)

Baccalauréat Professionnel Agricole

Spécialité : Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole (CGEA) - Option : production du cheval

Le BAC PRO CGEA vise à former des professionnels susceptibles de s’orienter vers une entreprise d’élevage et d’entraîner les chevaux de course. Cette formation de haut niveau répond aux exigences du marché du travail, qui demande un niveau de professionnalisme de plus en plus important. Elle permet également la poursuite éventuelle d’études de niveau III (BTS…).


Conditions d'admission :
Les élèves entrant en classe de BAC PRO doivent avoir suivi avec succès un BEPA « activités hippiques », ou un BEPA « exploitation », option : élevage et cultures fourragères. On peut également entrer en classe de BAC PRO à la sortie d’une 1 ère générale, sous réserve de l’accord du service des examens du ministère de l’agriculture. La présélection se déroule sur une demi-journée et comporte une épreuve à cheval, l’étude des bulletins scolaires et un entretien de motivation.


Évaluation de la Formation :
Un contrôle continu en cours de formation est réalisé tout au long des deux années afin d’évaluer les acquis des élèves et apprentis. Chaque module comporte deux ou trois contrôles certifiés par un jury (ministère de l’agriculture - service des examens).Les futurs bacheliers passent également en fin de cycle un examen final, comptant pour 50 % dans l’obtention du diplôme.


Débouchés :
Outre les métiers d’éleveur et d’entraîneur, les titulaires du BAC PRO peuvent avoir une fonction d’encadrement et de gestion dans une écurie et monter en courses officielles en exerçant le métier de jockey ou de driver professionnel.


Programme :
La formation se déroule à raison de 42 semaines au centre et 62 semaines en entreprise sur les deux ans. Les matières étudiées sont vastes et parmis elles vous trouverez : Connaissance et pratique de la langue française; Diagnostic agri-environnemental de l’entrepris; Connaissance et pratique d’une langue étrangère; Économie et politique des productions agricoles; Connaissance du corps et pratique d’activité physique; Gestion de l’entreprise; Connaissance et pratiques sociales; Agronomie et système fourrager; Connaissance du monde contemporain; Zootechnie générale et comparée; Hygiène et sécurité; Conduite d’un élevage équin; Interprétation et traitement des données; Les techniques de mise en valeur; Connaissance du système vivant; Choix et utilisation des bâtiments et équipements; Éléments de chimie du vivant; du sol et de l’environnement. (Ces programmes sont donnés à titre indicatif et ne sont pas contractuels)

 

 
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:25

ttp://www.asso-jockeys.com/




L'équipement d'un jockey est primordial. Il doit régulièrement l'entretenir et veiller à la qualité des différents éléments de sécurité.

A chaque déplacement, le jockey transporte tout ce matériel dans son sac (environ 15 Kg !). La casaque appartient au propriétaire. Le garçon de voyage ou l'entraîneur la remet au jockey avant la course.

Pour l'anecdote, les jockeys sont en collant sous leurs breeches...





Le Casque


Il est obligatoire pour monter en course. C'est l'organe de sécurité le plus important et doit être aux normes NF.


Le Gilet de Protection

Il est obligatoire pour monter en course. C'est l'organe de sécurité le plus important et doit être au norme NF.


Les Lunettes de Protection

Elle protège des projections (terre, sable) en courses. Il peut arriver que le jockey en porte plusieurs lors de la même course.


Les Bottes

Elles peuvent être plus ou moins légères et solides selon la discipline (plat/obstacle).


Les Breeches

C'est le pantalon du jockey. Il peut être de différente matière en fonction de la météo et de la discipline.


Le Sous-Pull

Il se met sous la casaque et peut différent selon le poids ou le temps, faux col, nid d'abeille, pull polaire)


La Cravache

Bientôt sous une norme France Galop.


Les Selles

Outil indispensable pour "se mettre en selle". Leur poids peut varier de 300 g à plus de 5 kg)


Les Tapis de Plomb

Ils servent à ajuster le poids précisément. La pesée s'effectue avec le tapis selle et les sangles

 

 

Retrouvez sur http://www.jockeyshop.fr tout le matériel de course dont un jockey a besoin.   

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 13:45


La plus belle conquête de l'homme, le cheval donne le plus souvent toute la mesure de sa beauté et de sa puissance sur les champs de courses.
Mener ces pur-sangs au faîte de leur gloire demande beaucoup de soins. A l'ombre des écuries ou en selle, on trouve
:


LE CAVALIER D'ENTRAINEMENT (LAD JOCKEY) :

Compagnon du cheval au quotidien, le cavalier d'entraînement représente un élément majeur et une fonction clé dans une écurie de course. Il permet à l'entraîneur d'assurer un suivi régulier et une qualité de travail et d'entraînement constantes pour les chevaux de ses propriétaires.


Le lad jockey est le cavalier du matin. Même s'ils ne montent pas en course, il doit être bon cavalier, c'est-à-dire avoir une bonne main pour pouvoir entraîner les chevaux au plus juste de leur forme et de leur capacité. Il peut être amené à effectuer en équipe, à l'aide des garçons de cours, les pailles et diverses tâches liées à l'hôtellerie et participer à l'entretien des harnachements, sellerie et matériel d'écurie.Il participe aux soins quotidiens des chevaux : pansage, nourriture, soins courants… et veille à leur bien-être et à leur confort général. Il effectue le travail d'entraînement des chevaux en montant quotidiennement plusieurs lots au galop de chasse et canter.


Le rythme de travail est soutenu, il peut commencer ses journées vers 5h du matin et monter jusqu'à 5 lots par matinée, voir plus (en trot, les chevaux sont également montés ou drivés l'après-midi).


Ce travail d'entraînement et de préparation à la course constitue le cœur de son activité. Une fois les chevaux partis pour les courses l'après-midi, les lads sont libres de vaquer à leurs occupations personnelles. Certains peuvent cependant se charger du transport et de la préparation des chevaux sur les hippodromes. En fin de journée, ils doivent réceptionner les chevaux de retour à l'écurie. En centre de débourrage/pré-entraînement, il peut être amené à participer aux séances de débourrage en rond de longe et de dressage en carrière avant de démarrer le travail de pré-entraînement en piste. Il rend compte de son travail et de l'évolution du comportement des chevaux à l'entraîneur. Avec l'expérience, il devra pouvoir lui restituer les atouts ou faiblesses qu'il aura pu identifier chez les différents sujets.


Le poste de cavalier d'entraînement est complet et diversifié. Eprouvant physiquement, il requiert des qualités de ténacité, d'implication, d'esprit d'équipe. Outre ses qualités d'excellent cavalier, il doit maîtriser toutes les allures, savoir piloter avec finesse et analyser de manière pertinente et objective le comportement du cheval pour restituer ses impressions à l'entraîneur. Les cavaliers d'entraînement qui présentent des qualités et aptitudes pour la course et qui répondent aux exigences physiques pourront évoluer vers le métier de jockey.

LE JOCKEY

Le jockey est un sportif de haut niveau, il doit suivre une hygiène de vie ainsi qu'un entraînement physique rigoureux. Il doit constamment surveiller son poids, élément essentiel et déterminant lors de sa participation aux courses.


Le poids du jockey est réglementé : Plat, poids de 46 à 54 kg pour 1,55m. Pour les courses à obstacles, les normes vont concernant le poids, jusqu’à 60 kg pour 1,60m à 1,70 m. Jusqu'à la 69ème victoire en plat ou la 34ème victoire en obstacle, on parlera de jeune jockey (et parfois d'apprenti), celui-ci bénéficie alors d'une remise de poids lors des courses. A partir de la 70ème ou 35ème victoire, il devient jockey professionnel et ne peut plus bénéficier de remise de poids. Pour monter en qualité de jockey dans une course au galop il faut avoir plus de dix-huit ans. L’autorisation de monter n’est valable que pour les douze mois à venir.


L’activité principale d'un jockey consiste à monter les chevaux de propriétaires lors des courses, ainsi, il pourra enchaîner successivement jusqu'à 6 courses dans la journée, voir davantage. Le jour de la course, il endossera les "couleurs" (toque et casaque) du propriétaire pour lequel il court. Il effectuera une première pesée avec son matériel (et éventuellement des poids supplémentaires) dans la salle des balances devant des commissaires de course. Il rejoindra ensuite l'entraîneur et le propriétaire dans le "rond de présentation" pour recevoir les dernières recommandations pour la course ("les ordres"). Il se mettra en selle, ira ensuite au départ sur la piste et pilotera le cheval pendant la course pour tenter de l'amener à la victoire.


Après la course, il doit se présenter à nouveau dans la salle des balances pour une nouvelle pesée, avec son matériel. Un jockey se limite rarement à monter seulement en course l'après-midi du moins au début. Il commence le plus souvent lad et s'il est chanceux et talentueux, il peut devenir jockey. Seuls les grands jockeys, au fur et à mesure de leur carrière, peuvent se dispenser des travaux d'écuries le matin.


Le jockey doit donc présenter des qualités techniques, notamment dans ses capacités à piloter le cheval avec finesse, à percevoir son rythme … (on appelle cela la qualité de "la main"). Il doit faire preuve d'une certaine finesse dans ses jugements et de capacités d'analyse pour adopter une stratégie ou une décision tactique suivant les aléas de la course. Ces qualités sont également essentielles pour restituer à l'entraîneur ses impressions relatives au comportement ou aux performances du cheval pendant la course. Enfin, compte tenu notamment des contraintes de poids importantes, il doit posséder des qualités physiques indispensables pour accompagner le cheval tout au long de la course et fournir les derniers efforts, avec lui, jusqu'à la victoire.


Le jockey vient donc concrétiser lors de la course l'effort de toute une équipe et de plusieurs mois d'entraînement. Il peut être salarié d'un entraîneur ou travailler en "free-lance" (indépendant), dans ce dernier cas de figure, il peut choisir lui-même ses montes ou faire appel à un agent. En tant que salarié, il peut être "premier jockey" d'un entraîneur, il devra alors monter en priorité lors des courses pour lesquelles l'entraîneur qui l'emploie a engagé un cheval.


Sur les hippodromes comme sur les pistes, le cheval de course est un animal fougueux et extrêmement peureux qu'il faut savoir maîtriser. Une bonne forme physique est également nécessaire : s'occuper des chevaux est un vrai sport qu'il s'agisse de les monter ou de les entretenir.


Ces emplois exigeants physiquement s'exercent dès 16 ans chez un entraîneur ou un propriétaire. Les jeunes (les filles sont de plus en plus nombreuses) s'engagent dans cette voie en rêvant de monter des champions en course et devenir jockey. Sélectionné parmi les lads qui montrent le plus de dispositions, le jockey (course d'apprentis dès 16 ans) doit gagner des courses, confirmer ses performances et satisfaire pour s'aligner à des contraintes de poids. Le pourcentage d'élus est faible (4 à 5 % des lads).



ttp://www.asso-jockeys.com/

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